Un itinéraire engagé, au rythme de la montagne, pour renouer avec l’essentiel.
Massif préservé des Alpes du Sud, le Queyras séduit par ses paysages bruts, son silence et ses vallées suspendues dans le temps. Pour qui cherche à s’immerger pleinement dans la nature, loin de l’agitation et des infrastructures balisées, une traversée en autonomie est une expérience unique.
En juillet dernier, nous avons choisi de parcourir le Queyras à pied, en autonomie complète. Quatre jours de marche, de bivouac et de contemplation, avec pour seul luxe : la liberté. Récit d’une aventure où performance rime avec sobriété, et où chaque pas se fait en conscience.
Jour 1 — Ceillac > Col Fromage > Saint-Véran
Le départ s’effectue tôt le matin, à Ceillac. Le sac est allégé à l’essentiel : vêtements techniques, réchaud, filtre à eau, tente compacte. Après une montée progressive, nous atteignons le col Fromage, offrant une vue saisissante sur la Font Sancte. Puis descente vers Saint-Véran, village le plus haut d’Europe, baigné d’un soleil d’altitude éclatant.
Le premier bivouac se fera plus loin, à l’écart des sentiers, sur un replat discret. Pas de trace laissée derrière nous, pas de feu. Juste le bruit des ruisseaux et des marmottes.
Jour 2 — Saint-Véran > Refuge de la Blanche > Bivouac
Nous repartons en direction du refuge de la Blanche. Les pentes s’élèvent, la végétation s’efface. C’est ici que commence l’ambiance alpine : minérale, brute, silencieuse. L’après-midi, nous passons le lac de la Blanche, puis quittons les sentiers pour installer un bivouac à 2 400 mètres, face à l’Italie.
Les températures chutent, mais l’équipement technique (polaire respirante, doudoune légère, surpantalon) permet de rester confortable. Ce soir-là, aucun réseau. Juste le ciel qui s’embrase et le froid qui s’installe.
Jour 3 — Col de Chamoussière > Lac Egorgéou > Souliers
Lever aux premières lueurs. Après un passage exigeant par le col de Chamoussière, nous entamons une descente en balcon jusqu’au lac Egorgéou. L’itinéraire devient plus sauvage, plus solitaire. Pause filtrage d’eau, déjeuner lyophilisé, puis arrivée en fin d’après-midi à proximité du hameau de Souliers.
Le bivouac du soir se fait en forêt. Nous accrochons les provisions en hauteur pour éviter les visites nocturnes. Le vent se lève, mais la tente tient. L’équipement sobre mais technique tient ses promesses.
Jour 4 — Crêtes de Peynin > Retour à Ceillac
Dernier jour. Les jambes sont lourdes, mais l’envie intacte. Nous grimpons jusqu’aux crêtes de Peynin, offrant une vue panoramique sur tout le Queyras. Le chemin du retour vers Ceillac traverse les alpages, puis les forêts d’épicéas. Un dernier pique-nique, les chaussures poussiéreuses, le souffle encore court.
Le retour à la civilisation est silencieux. Ce que nous avons emporté est minime. Ce que nous rapportons, essentiel.
Vivre l’aventure en conscience
Cette traversée a été l’occasion d’appliquer nos convictions : laisser le moins de traces possibles, privilégier la sobriété, optimiser son équipement, et se reconnecter à ce que la montagne a de plus profond à offrir.
- Emporter des vêtements techniques, légers et durables
- Filtrer l’eau sur place pour éviter les bouteilles plastiques
- Prévoir des repas sobres, végétariens et peu transformés
- Respecter la faune, la flore, les habitants et les règles locales
Chaque geste, chaque choix compte. Et la satisfaction de voyager autrement est immense.
Conclusion
La randonnée en autonomie est une école d’humilité et de liberté. Elle nous apprend à ralentir, à écouter, à ajuster. Elle nous rappelle que l’équipement que nous choisissons est bien plus qu’un outil : c’est un engagement.
Chez Palmow, nous concevons des vêtements techniques pensés pour ce type d’aventure : fonctionnels, sobres, durables. Découvrez notre collection pour vous accompagner dans vos propres traversées — qu’elles durent quatre jours, ou toute une vie.